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 Robin Crow, the Jester & Joker

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MessageSujet: Robin Crow, the Jester & Joker   Robin Crow, the Jester & Joker Icon_minitimeDim 5 Avr - 21:36

  • BELOVED IDENTITY ; DOESN’T EXIST ANYMORE.
    • Nom : C'était Pirelli. Il l'a remplacé par Crow.
    • Prénoms : C'était Philéas. Il a préféré Robin. [Prononcer « Robine »]
    • Titre/Rang : Fou de la Reine
    • Âge : 15 ans
      • Date de naissance : 13 novembre 1871

    TELL ME A STORY, PLEASE
    • Nationalité :Anglais de par sa mère, Italien de par son père.
    • Famille :
      • La Mère : « Mais oui chéri, fais ce que tu veux. »
        Lady Sephestia, Countess of Wintersnow – née le 31 décembre 1851
        Fille unique et dernière descendante de la lignée des Comtes de Wintersnow, cette petite fille, effacée et timide, au visage mangé par ses si grands yeux aux reflets améthystes, faillit mourir plusieurs fois, pour être plus exact à chaque hiver : elle avait une santé extrêmement fragile – ce qui ne l'empêcha pas plus tard d'avoir trois enfants et de garder la forme après. Son père avait sombré dans l'alcool et le jeu depuis la mort de sa femme, si bien que toute la fortune du Comté fut avalée durant l'enfance et l'adolescence de la jeune fille. Et elle avait beau être timide, pâlichonne et fragile, l'intelligence ne lui faisait pas défaut. Constatant que son père menait la famille à la ruine, elle le laissa faire, mais elle demanda à sa tante de se mettre en quête d'un bourgeois riche qui veuille bien d'une nombre désargentée. La recherche de la tante – indignée par l'idée d'un tel mariage par ailleurs – ne fut heureusement pas vaine, et Sephestia se maria à 17 ans, quittant le cocon familial, ou plutôt la demeure familiale. Quelques mois plus tard, le Comte se suicida après avoir perdu trop au jeu, laissant à sa fille et à son gendre des dettes immenses qu'ils payèrent en revendant le Comté et le palais familial.
      • Le Père : « Tu as bien travaillé ? Non ? Oh, tu devrais pourtant : regarde ton frère Marcus... »
        Alessandro Pirelli, fils d'un richissime bourgeois – né le 17 mai 1846
        Pietro Pirelli, un bourgeois italien qui s'était enrichi grâce à un sens exquis du commerce de tapisserie s'installa à Londres alors qu'il commençait à frôler la cinquantaine. Sa femme, Elvira, un petit bout de femme qui gardait des airs de jeune fille à 40 ans et qui était toujours très affairée, lui avait donné trois fils et deux filles. Les deux filles ne furent pas difficiles à marier à des nobles désargentés qui ainsi gagnaient une dot conséquente. Le plus jeune des fils se tourna vers une vie de moine, le cadet, lui vers une vie de débauche qui l'amena à être assassiné un jour, sans plus de forme de procès. Alessandro, l'aîné, est celui qui nous intéresse. Jeune homme intègre, intelligent, dépourvu d'imagination et très bon en maths et en affaires, dont la seule particularité était la couleur ambrée de ses yeux, il accepta le mariage avec Lady Sephestia, parce que c'était le désir de ses parents. Il advint qu'il l'aimât réellement après le mariage, ce qui tomba plutôt bien.
      • La Grande Soeur : « Fais ce que je dis et tais-toi ! »
        Rosalia – née le 12 juillet 1869
        Fille aînée de Lady Sephestia et de Alessandro, elle a hérité de sa grand-mère paternelle sa manie d'être toujours très affairée, ce qui était plutôt comique quand elle était enfant, mais a tendance à énerver maintenant qu'elle approche de la vingtaine et qu'elle n'est toujours pas mariée : aucun parti ne lui convient, et ses parents ne veulent pas la forcer.
      • Le Grand Frère ~ il n'existe pas.
        Marcus – né le 23 septembre 1870
        Fils aîné et deuxième enfant de Lady Sephestia et Alessandro, il a hérité de son père son intégrité et sa docilité. C'est à vrai dire un personnage très inintéressant qui reprendra sûrement les affaires de son père, comme celui-ci l'a déjà fait.
      • Histoire :
        Itsy Bitsy spider climbing up the spout
        Down came the rain and washed the spider out
        Out came the sun and dried up all the rain
        Now Itsy Bitsy spider went up the spout again!

        Ce fut un jour pluvieux de novembre que naquit Robin, qui fut baptisé Philéas et n'était pas à l'époque destiné à changer de nom. Ce braillard enfant fut élevé par sa mère – grand privilège : sa soeur comme son frère avaient été abandonnés à une nourrice. Mais Sephestia signalait par cette décision, celle de s'occuper elle-même de son enfant, qu'elle ne voulait plus en avoir. D'enfants. Un par an pendant trois ans, ça lui suffisait, il ne fallait pas oublier qu'elle était fragile de santé. Censément.
        À vrai dire, même si Sephestia n'avait pas voulu s'occuper de son fils, elle en aurait été obligée : personne n'aurait voulu s'occuper d'un enfant marqué par le diable, d'un enfant dont les yeux n'avaient pas la même couleur.
        Donc Phil vécut son enfance auprès d'une mère aimante, qui lui lâcha rapidement la bride : s'occuper d'un gamin, c'était beaucoup plus dur qu'elle ne l'avait prévu. Sans nourrice et sans précepteur, l'enfant errait dans la maison familiale, allait jouer avec ses grands-parents, embêtait son calme grand frère, dont les grands yeux améthyste mangeaient tout le visage, et qui ressemblait trait pour trait à sa mère. Mais bientôt le docile Marcus ennuyait Phil, qui était un joyeux luron, alors il allait voir sa grande soeur aux yeux dorés. Mais Rosy était autoritaire et lui donnait des ordres. Indocile comme il l'était, il en eut rapidement marre. Donc, dès qu'il le put, peut-être aux alentours de ses six ans, sept ans, Phil fugua. Enfin, ce n'était pas une réelle fugue : il revenait tous les soirs au bercail, mais la journée, la journée... il allait jouer avec les gamins des rues, s'acoquinait, jouait des tours, chapardait, bref, s'amusait. Certes, au début on n'avait pas voulu de lui, à cause de ses yeux, mais il avait réussi à se faire accepter assez facilement en fin de compte.

        Little Robin Red breast sat upon a tree,
        Up went pussy cat and down went he;
        Down came pussy, and away Robin ran;
        Says little Robin Red breast, "Catch me if you can".
        Little Robin Red breast jumped upon a wall,
        Pussy cat jumped after him and almost got a fall;
        Little Robin chirped and sang, and what did pussy say?
        Pussy cat said, "Meeow!" and Robin jumped away.

        Courses-poursuites, jeux, Phil s'amusait toujours avec les gamins des rues à 8 ans, à 10 ans. Il ne comptait plus les fois où il avait été poursuivi par la police. Il avait pris l'habitude de mettre les mêmes hardes que ses amis des rues, et avait développé une agilité et une rapidité que même les gamins des rues n'avaient pas tous. Il était le meilleur pour marcher sur les mains, faire la roue, et tant d'autres acrobaties. C'était le clown du groupe, et il était si vantard, que son orgueil le mettait parfois dans des situations délicates. Comme cette fois où il avait dit qu'il n'avait pas peur des vampires. Un des gamins de sa bande, le plus âgé, qui était considéré comme le chef le prit au mot, décidant de lui rabattre le caquet.

        « Prouve-le. Va jeter une poignée de cailloux à un vampire. On sera tous là pour regarder. » avait-il dit. Robin, car il se faisait appeler Robin par ses amis, qui ne connaissaient pas son origine bourgeoise-noble, sentit un frisson le prendre des pieds à la tête. Mais il ne pouvait pas se désister, pas maintenant. Tout le monde l'admirait pour ce qu'il était ici. Alors la petite bande des enfants dépenaillés se dirigea vers le ghetto des vampires.

        Le premier vampire qu'ils croisèrent, ô chance, était une vampire enfant, exsangue, avec la peau sur les os, qui leur lança un regard que Robin ne sut pas interpréter tout d'abord. Ce n'est que plus tard qu'il sut que c'était le regard de la haine, et surtout, de la faim. Non, Robin, tremblant, mais tentant désespérément de le cacher, reprit un peu de courage face à un adversaire à sa mesure, leva le bras et lança les cailloux tranchants. La vampirette se recourba, leur cracha à la figure et s'éloigna en courant. Les enfants de la bande entourèrent Robin en le félicitant, mais Robin vit distinctement que la petite vampire se retournait et lui lançait ce même regard, et que dans ses yeux brillaient, luisantes et énormes, de grosses larmes, qui coulèrent sur sa peau grise, lavant la saleté, dans un sillon qui avait déjà été tracé par d'autres larmes, provoquées par d'autres cruautés.

        Robin se dégoûta de lui-même.

        Ring-around-a-rosie,
        A pocket full of posies,
        « Ashes, ashes. »
        We all fall down...

        Depuis ce jour, Phil ne retourna plus jamais jouer avec les gamins des rues. Il devint docile et se mit, tardivement certes, mais mieux vaut tard que jamais, à ses études, où il ne se montra peut-être pas particulièrement brillant, mais au moins, studieux. Il ne rattrapa jamais le niveau de son frère, mais dépassa sa soeur qui n'avait eu qu'une éducation de fille, un peu plus poussée que la normale, certes, mais tout de même juste une éducation de fille.

        Ce qu'il garda de ses années dans les rues fut sa manie de faire tout le monde rire : il n'aimait pas les gens tristes. Cependant, le rire de son frère était toujours apathique, et il ne réussit à faire rire sa soeur qu'une seule fois. Il grimpait toujours allégrement sur tout ce qui le permettait, faisait toutes sortes d'acrobaties qui terrifiaient sa mère, et récitait à longueur de journée des petits poèmes, Nursery Rhymes qu'il avait appris avec ses anciens amis, au milieu desquels se glissaient parfois quelques chansons lestes ou paillardes, qu'il ne devait même pas comprendre en les chantant.

        An apple a day keeps the doctor away
        Apple in the morning - Doctor's warning
        Roast apple at night - starves the doctor outright
        Eat an apple going to bed - knock the doctor on the head
        Three each day, seven days a week - ruddy apple, ruddy cheek

        L'hiver de ses douze ans, Sephestia tomba gravement malade et resta trois longs mois entre la vie et la mort. Puis elle se remit et partit pour la campagne, emmenant seulement quelques domestiques et sa fille aînée. Mais celle-ci s'ennuyait trop à la campagne et revint vite à Londres, où la vie lui plaisait plus. Phileas prit donc sa place et partit pour la campagne. Mais même là sa mère lui témoignait le même manque d'intérêt qui le rendait si solitaire. Il poursuivit son éducation avec un précepteur et s'y lança avec tant d'application, que même en n'étant pas particulièrement doué, il réussit à devenir intelligent – sans trop briller non plus. Le seul avantage de la campagne c'était la présence de fermes, et donc d'enfants. Il se refit une bande d'amis, mais ce n'était plus la même chose : on y était plus superstitieux, et ses yeux faisaient plus peur. Alors malgré sa haute naissance, les mères des enfants des villages déconseillaient aux enfants de jouer avec Phil. Alors il se retrouvait à jouer tout seul dans les arbres, à jouer au singe, à manger des pommes. Des pommes.

        Un jour cependant, il fit une rencontre qui le surprit. Il était en train de manger un pomme, pendu par les jambes à une branche, la tête en bas, quand une tête vint se placer à côté de la sienne, à l'endroit, elle.

        « Bonjour ! » fit la tête. Phil en fut tellement surpris qu'il en lâcha sa pomme. Il se redressa en un clin d'oeil et s'assit sur sa branche, toisant la nouvelle venue. C'était une petite fille, de son âge apparemment, vêtue en domestique, ses cheveux bruns soigneusement nattés et les mains derrière le dos. Mais le plus surprenant était son visage. Non, elle n'avait pas les yeux vairon : elle était borgne. Une cicatrice zigzagait de sa tempe droite jusqu'à sa pommette droite, en passant par son oeil. Mais elle souriait, aucunement gênée par cette marque si laide. Si elle n'avait pas eu cette cicatrice, elle aurait été jolie.

        « Qui es-tu ? » accusa Phil, cueillant une nouvelle pomme et la croquant allégrement, sans se soucier du jus qui lui coulait sur le menton.

        « Je suis Clara, fille illégitime de ton oncle. Ma mère est morte et elle m'a dit d'aller voir les Pirelli. Comme je suis gênante, on m'a envoyée ici. » expliqua-t-elle.

        Philéas réfléchit. Son oncle ? Sûrement pas le moine, il ne sortait pas de son monastère, et la moindre femme l'effarouchait – même Rosalia, c'était dire. Ça devait sans doute être l'autre, celui qui était mort quand il avait 7 ans. Ah, il avait eu une fille.

        « Et pourquoi t'as une cicatrice ? » demanda-t-il sans discrétion, croquant à nouveau dans le fruit. La fille fit une petite révérence moqueuse et répondit :
        « Je t'ai demandé pourquoi t'avais les yeux de couleur différente ? »

        À nouveau cette petite fille le prenait de court. Ça méritait une pomme. Il en cueillit une et la lui lança. Clara l'attrapa et mordit dedans à pleines dents.

        Depuis ce jour, la vie à la campagne fut bien moins ennuyeuse.

        Little Miss Muffet sat on a tuffet
        Eating her curds and whey,
        Along came a spider,
        Who sat down beside her
        And frightened Miss Muffet away.

        Mais quand Philéas eut 14 ans, sa mère décida qu'il était temps qu'il retourne à Londres parfaire son éducation. Il fit donc longuement ses adieux à sa chère Clara. Il lui avait appris à lire et à écrire et ils se promirent donc de s'écrire souvent, ce qu'ils font toujours, comme quoi, Philéas tient parfois ses promesses.
        Quand il revint à Londres, il faisait toujours autant rire, la seule différence étant que sa grande soeur le traînait à présent à la Cour. Elle rêvait de pouvoir, d'un riche mariage, et surtout, elle voulait choisir son mari, de préférence vieux, qui mourrait rapidement. Et puis elle avait une affection bizarre pour son frère, qu'elle gâtait, parce qu'il était intéressant, lui, au moins.

        Par sa drôlerie et ses tours, il se fit bientôt connaître, et un jour il demanda à son père s'il pouvait devenir Fou de la Reine. Celui-ci, qui désespérait de lui trouver un métier convenable trouva l'idée excellente et envoya une longue lettre à l'éternellement belle Reine, sous le nom de Robin Crow. Curieusement, il fut accepté sans plus de détails, et rapidement il entra en service. On ne s'est jamais plaint de lui, il sait divertir.
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MessageSujet: Re: Robin Crow, the Jester & Joker   Robin Crow, the Jester & Joker Icon_minitimeDim 5 Avr - 21:37

    WHAT KIND OF BEAUTIFUL CREATURE ARE YOU ?
    • Apparence Physique :
      The Queen of Hearts she made some tarts all on a summer's day;
      The Knave of Hearts he stole the tarts and took them clean away.
      The King of Hearts called for the tarts and beat the Knave full sore
      The Knave of Hearts brought back the tarts and vowed he'd steal no more.

      On l'entend de loin, on le voit de loin. Il n'est pas Fou pour rien.
      Cette personne qui vient vers vous en sautillant, et faisant la roue, en marchant sur les mains et en riant, ce n'est pas un fou, c'est le Fou. Vêtu de rouge et d'orange, couronné de plumes, de grelots et de perles, recouvert des pieds à la tête d'étoffes magnifiques et coûteuses, cet individu a tout pour surprendre. Ses chaussures, démesurément longues, s'enroulent en spirales, et pourtant il fait la roue sans problème. Son pantalon, serré aux cuisses, va en s'évasant vers les chevilles et s'y resserre soigneusement : il serait embêtant que pendant une figure acrobatique, les vêtements du Bouffon lui fissent défaut. Sa tunique, ajustée, est ornée de mille et unes broderies, et se découpe à l'arrière en une somptueuse queue-de-pie. À sa ceinturent pendent grelots et clochette et ses mains sont gantées de velours. Son col roulé, d'une couleur plus pâle, rejoint son chapeau, une merveille d'ingéniosité : il se sépare en deux longues traînes qu'on peut comparer à des oreilles. Des grelots pendent au bout et sonnent joyeusement au rythme de ses acrobaties. Toutes ses tenues, de la plus simple à la plus compliquée sont criardes et voyantes. On les entend de loin, puisqu'il y pend multitude de clochettes. Pour finir l'accoutrement, il n'est pas rare de voir le Fou masqué, un des yeux couverts par une voilette : c'est que voir un oeil ambre et un oeil améthyste, ça a de quoi perturber, et le Fou ne veut que faire rire.
      L'oeil gauche est d'ambre, liquide et chaud, il est la facette joyeuse de l'adolescent. L'oeil gauche est améthyste, couleur froide et insensible, ne reflétant rien. Ces deux yeux son perturbants : quand on regarde le jeune homme on ne sait pas sur quel pied danser, à quel oeil se fier. On regarde alternativement le droit, puis le gauche, et finalement on décide de ne pas le regarder dans les yeux, c'est plus simple. Son front a beaucoup d'attraits : il est grand et lisse, d'une couleur cuivrée conférée par le soleil de la campagne, et qu'il n'a pas encore tout à fait perdue. C'est plus simple de regarder son front. Ou son nez, droit et un peu aplati. Ou sa bouche au perpétuel sourire, aux lèvres un peu trop charnues pour un homme, aux dents blanches, parfaitement alignées, à la langue roses et leste. Ou ses joues qui ont encore les rondeurs de l'enfance. Ses cheveux brun clair retombent en mèches joyeuses et ébouriffées sur son front, couvrent en partie ses oreilles rondes et sont eux-mêmes couverts par son extravagant couvre-chef.
      Il n'est pas grand, il est plutôt petit, 1m65, mais pour lui c'est un plus : sa légèreté et sa petite taille se prêtent plus facilement à ses acrobaties, et surtout lui donnent l'impression qu'il est encore un enfant. Des pieds à la tête, il est musclé. Non, il n'a pas passé d'intenses heures d'entraînement, il n'a que fait s'amuser, s'amuser et encore s'amuser. Comme quoi, s'amuser paie parfois. Doué de ses mains aux doigts agiles, il sait même faire quelques tours de magie, même si l'acrobatie et les mots d'esprit restent ses domaines de prédilection. Ses jambes, longues et musclées sont sans arrêt en flexion, pour un saut ou un atterrissage. Ses pieds, qui ont longtemps été nus, sont calleux en-dessous, et très solides. Il ne s'est jamais rien cassé malgré quelques pirouettes parfois dangereuses, et ni son fin bassin ni sa taille fine ne lui sont un défaut. Ses épaules, un peu larges par rapport au reste de son corps, donnent naissance a des bras équilibrés et solides, sur lesquels il peut marcher sans problème. Il se vante de ne pouvoir être battu à la course, mais j'en doute toutefois. Cependant, la peur peut donner des ailes : si c'est un vampire qui le poursuit, peut-être que Robin atteindra une vitesse extraordinaire.
      Que dire de plus ? Son rire cristallin est un plaisir à l'oreille et s'il a déjà mué, il a cependant gardé une oix relativement aigue pour un garçon. Il ne chante pas, et tant mieux, parce que ce serait un désastre absolu, et les grelots qu'il porte chantent bien mieux que lui. Il sent la cannelle et le jasmin, mais aussi le safran et le soufre, et ces odeurs peuvent surprendre autant que son accoutrement.
      Il n'est pas rare de le voir avec une pomme.
    • Caractère :
      The Grand old Duke of York he had ten thousand men
      He marched them up to the top of the hill
      And he marched them down again.
      When they were up, they were up
      And when they were down, they were down
      And when they were only halfway up
      They were neither up nor down.

      R comme Rire.
        Qu'est Robin sinon un éclat de rire ? C'est un éclat de rire prolongé, la plupart du temps joyeux et chaleureux, mais parfois un rire forcé, un rire cassé. Robin n'aime pas les gens tristes, ou plutôt, il n'aime pas voir les gens triste. Quand quelqu'un est triste, ça lui rappelle la petite vampire qu'il avait blessée, alors il fait rire la personne, il fait rire tout le monde et il en oublie sa propre tristesse, il en oublie sa douleur. S'il rencontrait la petite vampire, il lui demanderait mille fois pardon, malgré son appartenance aux vampires et il chercherait à la faire rire, à la faire rire aux larmes, pour qu'il l'aie fait pleurer de tristesse, mais aussi de rire.


      O comme Oubli.
        Robin a tendance à oublier ce qui ne lui plaît pas, à l'effacer soigneusement de sa mémoire, à faire comme si ça n'avait pas existé. C'est une manière comme une autre de ne pas trop se faire de reproches, d'oublier, d'oblitérer ce qui ne lui a pas plu, ce qu'il n'a pas voulu faire, ce qu'il n'aurait pas du faire. Mais il n'a pas oublié la petite vampire, et il n'a pas non plus oublié d'écrire à sa chère Clara.


      B comme Bavard.
        Plus pipelette que Robin, on fait pas. Ou peu. Une fois qu'il a ouvert la bouche, c'est parti, il va vous raconter une dizaine de blagues, y mêler des questions sur votre vie, oublier de vous laisser y répondre, s'arrêter pour inspirer, et recommencer. Mais il arrive que Robin se taise, et alors, il est tellement silencieux que, bien que son bavardage ennuie et fasse mal à la tête, on le regrette, ce babillement, parce que ce silence a quelque chose de lourd et de triste. De totalement désespéré.


      I comme Insouciant.
        Rien n'a de conséquences pour Robin, et s'il a fait une bêtise il l'oublie soigneusement. Donc il se démarque par son insouciance. Tout lui est égal, sauf la tristesse, même le pot de fleurs malencontreusement renversé par le « chat » n'a pas d'importance. On se moque de lui ? Ça n'a pas d'importance. On regarde ses yeux avec dégoût ou surprise ? Ça lui est totalement égal. On ne rit que par politesse ? Tant mieux : au moins, on rit. Mais rien en ce bas monde n'est assez grave pour qu'on s'inquiète à ce sujet.


      N comme Narquois.
        Oh, Robin adore faire rire, mais il a parfois la blague cruelle. Il manque sans doute de tact, et ne brille pas par la politesse. Tout en restant dans le politiquement correct, il se moquera gentiment des tares de l'un et des tics de l'autre, et toujours son rire vous tintera aux oreilles, et toujours son sourire dansera devant vos yeux, ce petit sourire narquois, qui vous est directement attribué, à vous, vous et à personne d'autre, vous en êtes sûr. Ce petit sourire vicieux, ces paroles faussement insouciantes, ces blagues. Vous avez envie de tordre le cou au Fou.


      Robin, le rouge-gorge.
        Si Robin a choisi de changer son aristocratique Philéas contre le joyeux Robin, c'est parce que ce prénom signifie rouge-gorge, et que le rouge-gorge est un oiseau libre et joyeux, au plumage particulier et original. Robin aime les rouge-gorges autant qu'il aime les pommes.


      Crow, le corbeau.
        Pirelli, c'était out et Crow c'était classe. Mais pas seulement ça. Robin veut toujours se souvenir de l'horreur des ghettos de vampires, et ce, même s'il en est terrifié. Vous aurez deviné qu'il n'aime pas particulièrement les corbeaux, mais leur noirceur est un rappel permanent de la petite vampire.


      C comme Complexe de Peter Pan
        Robin veut rester un enfant, il n'a pas envie de grandir. Le monde des adultes est décidément trop triste et trop sérieux. C'est pourquoi on traite parfois son insouciance d'immaturité. Mais il s'en fiche. Il a peur du monde des adultes, c'est pour cela qu'il s'en moque, et qu'il a parfois des réactions totalement gamines et surprenantes. Mais c'est aussi pourquoi il a gardé sa fraîcheur et sa naïveté candide.


      R comme Ridicule
        Si Robin n'a pas peur, ou plutôt plus du ridicule, ça ne l'empêche pas de l'être très souvent, ce à quoi il s'est fait depuis longtemps. La plupart du temps le ridicule a été produit sciemment,puisque c'est son métier, mais il lui arrive aussi de se rendre ridicule sans le faire exprès, notamment dès qu'il est question de sexe, où il est novice et puceau, ce qui ne le dérange absolument pas, au contraire.


      O comme Omnipotent
        Non, Robin ne peut pas tout faire, mais il est prêt à relever les paris les plus ridicules, les plus fous et à faire des choses tout à fait inconcevables, débiles et dangereuses, le tout pour impressionner une fois de temps en temps. Il est tout à fait conscient que ce n'est pas une bonne attitude, mais il se dit que s'il s'en guérit, c'est qu'il sera en train de grandir, ce qui n'est pas tout à fait faux, donc il continue. Il a aussi tendance à réagir au quart-de-tour à ce que dit son interlocuteur et à se lancer lui-même des défis, surtout si son interlocuteur semble douter de ses compétences, ce qu'il ne supporte pas.


      W comme Wild
        Wild, c'est sauvage. Non, Robin n'est pas farouche ni un fou dangereux. Il a juste tendance à réagir au quart-de-tour, et il est vrai qu'on peut être étonné par une certaine timidité, même s'il va facilement, voire trop facilement vers les gens, auxquels il accorde aussi trop facilement sa confiance. Mais ce n'est qu'un enfant, non ?


      Et il aime les pommes.

    NOTHING ELSE TO HIDE ?
    • Rêve, Ambition : S'amuser toujours.
    • Cauchemar, Phobies : Grandir. {Complexe de Peter Pan} et les vampires.
    • Fantasme : Déjà, coucher avec quelqu'un, ce serait quelque chose... Pauvre puceau... En réalité, l'acte sexuel est une façon de grandir, donc il lui fait peur.

    AND WHAT ELSE ?
    • Signes particuliers : Un de ses yeux a l'améthyste de sa mère, et l'autre l'ambre de son père. Et puis il est en général assez voyant : c'est pas comme si l'accoutrement d'un bouffon passait inaperçu.
      Il est ventriloque.
      Il adore les pommes.
    • Groupe : Royal Family
    • Travail : Fou de la Reine

    IN REAL LIFE
    • Pseudonyme :Lady Eris...
    • Âge :16 ans
    • Comment avez vous connu le forum ?Double compte ~
    • Comment trouvez vous l'intrigue du forum ? Toujours aussi géniale <3
    • Personnage sur l’avatar :Une image de Orenji-kun – et pour la signature, c'est une image de Shiawase-chan.
    • Notez votre présence sur 7 : Euh 5/7 on va dire... plutôt 7/7, mais je compte les aléas...
    • Code du Règlement :
      Spoiler:


Dernière édition par Robin Crow le Lun 6 Avr - 16:55, édité 1 fois
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Haku A. Konoe

Haku A. Konoe


† Date d'inscription : 04/01/2009
† NBR MSG : 34
† Sexe : Masculin

† Citation : Serais-tu aussi chaste que la glace et aussi pure que la neige, tu n'échapperais pas à la calomnie.
† Amant(e) / Âme-Soeur : Mon coeur n'appartient pas hélas à une seule personne, et je ne saurais dire qui est le premier.
† Titre : Sang-Pur.


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MessageSujet: Re: Robin Crow, the Jester & Joker   Robin Crow, the Jester & Joker Icon_minitimeLun 6 Avr - 14:50

Hello ! Rebienvenue à toi !

Juste, avant tout, je ne pense pas que le bouffon soit Noble, fin considérer comme un noble, en tout cas... Tu as le choix entre Londonners ou Royal Family ^^

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MessageSujet: Re: Robin Crow, the Jester & Joker   Robin Crow, the Jester & Joker Icon_minitimeLun 6 Avr - 16:54

Bah, Londoners me paraît bizarre vu qu'il a quand même du sang bleu, donc allons-y pour Royal Family si ça pose pas de problème ^^ Merci ^^
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MessageSujet: Re: Robin Crow, the Jester & Joker   Robin Crow, the Jester & Joker Icon_minitimeJeu 23 Avr - 16:36

Désolée pour le double post, mais est-ce que je peux être validée ?
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Alexiel F. L. de Sancé

Alexiel F. L. de Sancé


† Date d'inscription : 03/01/2009
† NBR MSG : 16
† Sexe : Féminin

† Citation : Un long suicide acide, je t'aime Mélancolie.
† Amant(e) / Âme-Soeur : Mon souffle de vie est décédé, j'agonise lentement, privé d'air, privé d'elle.
† Titre : Puriste & Prince


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MessageSujet: Re: Robin Crow, the Jester & Joker   Robin Crow, the Jester & Joker Icon_minitimeSam 25 Avr - 17:14

Re-bienvenue sur MTP !


Non, ne t'excuse pas, c'est ma faute v_v L'admin est à la bourre, l'admin ne pense à rien, l'admin se barre sans prévenir... x__x Mea culpa.

Mais ! J'avais quand même lu ta fiche ! *C'est ça, rattrape-toi comme tu peux...* Donc, il y a quelques fautes, mais rien de bien horrifiant. Je suppose que ce sont des fautes d'inattention vu qu'elles ne sont pas récurrentes. Sinon, la syntaxe est très correcte, et le style est bon, agréable à lire. Belle fiche, en somme ! ^0^

Tu es validée ! ( Enfin :'D )


>>> Royal Family.
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MessageSujet: Re: Robin Crow, the Jester & Joker   Robin Crow, the Jester & Joker Icon_minitime

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