Mad Tea Party
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 Psoriasis Medicis

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MessageSujet: Psoriasis Medicis   Psoriasis Medicis Icon_minitimeMer 18 Fév - 3:28

  • BELOVED IDENTITY ; DOESN’T EXIST ANYMORE.
    • Nom : Son nom humain est Medicis
    • Prénoms : Kaeso Indomitio mais Daniel l’a baptisé Psoriasis. Le nom d’une maladie de peau, particulièrement vicieuse et esthétiquement infecte plutôt fréquente et dont on ne guérit jamais vraiment. Généralement, il est écourté en Psoria.
    • Titre/Rang : Aucun titre de noblesse
    • Âge : Deux semaines
      • Date de naissance : Soumise à condition



    TELL ME A STORY, PLEASE
    • Nationalité : Démoniaque mais un peu Anglaise par accident.
    • Famille : Il est le cousin du cauchemar, le fils des ténèbres et de la vomissure. Né dans la plaie béante de l’enfer, extirpé par les mains corrompues de Daniel, encore couvert de filament d’horreur et d’effroi. Il est l’incarnation de tout ce qui est inconsistant, ne possède de famille que les redoutables yeux noirs de son Puriste. Sorti du néant, il n’est attaché à ce monde par aucun lien de sang, ni même de filiation. Il est juste un simple majordome au regard un peu trop fiévreux servant un noble aux origines toutes aussi troubles. Peut-être un alien ?

    • Histoire : À venir. Entente avec l’admin.


    WHAT KIND OF UGLY CREATURE ARE YOU ?
    • Apparence Physique : Quelle étrange créature, qui vous regarde de haut. Cheville poing aux hanches, vêtu de cet égo qui le dépasse de loin. Il vous hait, vous n’êtes pour lui qu’une infime forme de vie de plus, grouillant sur la surface de cette planète. Ah que vous êtes laid et que lui-même est ridicule. Au fond de son iris d’un bleu électrique s’entrechoquent haine et colère, soupçon de souffre sur une plaie écorchée. C’est ce regard qui transperce, ère au delà de votre carcasse, vous pauvre hère. C’en serait même presque beau, ce chaos mirifique d’entrelacs d’éclats acérés. Mais la lumière a définitivement quitté ces yeux, tant est que le globe s’est paré d’un voile sombre, d’un bleu anthracite qui termine de rendre ce regard immortel. À la seconde où ses pupilles se posent sur vous, vous avez la certitude qu’il y a quelque chose de plus, au delà de ce faciès juvénile et que la singulière couleur de son œil ne vient pas uniquement d’une maladie d’enfant.

      Juvénile, de ce corps faiblard, prison de chair, de sang et de nerf qu’il exècre. Un réceptacle si petit, si étroit que son âme s’y contient à peine, se projette en un charisme vénéneux autour de son cadavre. Ce foutu corps, cette erreur d’invocation. Il ne mesure surement pas plus d’un mètre soixante, il lève le nez pour vous regarder dans les yeux et regrette chaque jour qui passe d’être ainsi enchainé à cette carapace qui l’écrase, le mutile dans son égo. Il est petit, irrémédiablement petit et pour nombre d’années à venir. Cette pensée est la goutte froide qui descend le long de sa colonne vertébrale, saisit autant les mortels et leurs angoisses de mort. Quand vous fantasmez votre décès, lui se perd dans l’intolérable caractère de sa taille. Il est raté et Daniel payera pour ça, au centuple s’il le faut. Un ersatz de démon qu’on nargue, dont on s’amuse. C’est intolérable.

      Et pourtant, il serait presque beau, cet étrange petit nabot. Sa peau, lisse comme un jour sans pain, claire, se pare de reflets verts. Voir même verdâtres, marécageux, s’il osait se l’avouer. Ca résonne comme une émeraude, scintille presque sous le soleil qui accentue la couleur cadavérique de son épiderme. C’est même étrange sans que les passants n’osent le remarquer. Agile petit singe, son corps est d’une finesse presque adolescente, dégingandée, tout en muscle dansant sous une peau glabre. Des hanches étroites, de longues jambes fuselées, des bras longs et encombrants comme ceux de tous les adolescents et des mains... oh ces mains à faire tomber un pianiste. Seule partie valable de son anatomie, elles sont tantôt sauvages, tantôt caressantes, se croisent et se décroisent au dessus d’un genou, lient et étranglent. Des doigts fins, presque friables et de petits ongles taillés en pointe, parfaites pour s’introduire entre deux cotes et venir chercher les organes les plus sensibles. Parfois elles se relèvent, viennent se glisser jusque sur le torse et s’apposent sur la marque du pacte, là, juste au dessus du cœur. Mais quel cœur ? Plus aucun palpitant dans cette cage thoracique, juste une fumée âcre et plus noire que son esprit – à défaut d’âme.

      Son visage est fin, quoique un peu maigre, ce qui lui assure un profil exemplaire. Un port de tête altier –égo oblige – et une peau devenue un peu plus jaune sous la lumière du soleil. Quelle étrange couleur. Hormis les yeux, il est normal, plutôt doux même par rapport au véritable infernal qu’il emprisonne. C’est d’un ovale pas encore trop bien formé, pas vraiment attaqué par l’âge non plus. Un nez mutin comme celui des jeunes enfants, des lèvres un peu trop charnues, retroussées sur le haut, dévoilant naturellement la denture. Des dents un peu trop acérées pour être honnêtes. La tête dodeline sur un grand cou de cygne, emportée par l’abondante chevelure. Véritable cascade d’ébène, toujours lacées de milles coutures qui la retiennent, la discipline par la force. Lâchées ils tombent jusqu’aux fesses, creusent la courbe des reins. Ils sont fous, agités, de véritables serpents ses cheveux, tout aussi aliénés que leur propriétaire, in-coupables. Ils s’échinent à résister à toute attache, se défont, se libèrent en mèches folles dès que leur en vient l’occasion. Ca brouille la concentration du démon affublé là de la coiffe d’une femme, le rendant presque androgyne. Mais hélas, impossible de s’en débarrasser car ils repoussent aussi tôt comme un bras mutilé. Il hurle, tempête, sans arrache des parts entières sans pour autant réussir à s’en dépêtrer, de sa petite toile personnelle.

      A tout rapport, Psoria possède un physique d’exception. Oh non, il n’est pas esthétique. Bien trop souffreteux pour aspirer à une véritable considération. Mais ce physique d’enfant, cette jeunesse apparente et pourtant décriée. Oui, c’est un étrange volatile aux ailes trop grandes, un drôle d’albatros. Un albatros vert.

    • Caractère : N’avait-on pas offert au Diable la propriété d’être séduisant, mielleux et capiteux ? Comme un bon vin que l’on goûte sans cesse, fait tourner en bouche, sans oser en terminer le verre. Un acide à retardement, un corrosif par regret maquillant ses premières frasques à vos yeux, pour mieux vous charmer, vous faire aimer, vous faire apprécier cette méphistophélique nature. Oui le Diable est séduisant de paroles, de fureurs refoulées et de sucrées invectives.

      Inutile de se mettre le doigt dans l’œil. Psoria est loin d’être à l’image de son premier maître. Un petit con, oui, juste une espèce d’ordure qui serpente dans la vie Vipère au Poing, hurle, crache sur quiconque vient se mettre dans son chemin (y compris les marches d’escalier) et ne possède ni compassion, ni bienveillance naturelle inculquée par une éducation lambda. Sans doute fallut-il qu’il soit humain pour caresser le projet de leur ressembler, d’en avoir la froide consistance. Non définitivement, Pso’ n’a rien d’humain, on le dirait, ce petit diablotin, sortit de la lave elle-même, encore couvert d’éclaboussures de magma, hurlant sa colère déjà grandissante. Personne ne peut lui tenir tête, il se pare d’un caractère coloré, cranté de myriade d’éclats de verre plus tranchant les uns que les autres. Létal, acide et corrosif, il brule, fait souffrir quiconque entre en son contact. Il est comme un animal sauvage, fiévreux, ne recule jamais, ne craint aucune injure et blessure. Aucun sens de la morale ou de l’honneur, oh non il laisse là ces valeurs à l’humanité, non lui il est de ces chiens hargneux qui vous suivent des heures sur les trottoirs et font claquer leur dents à vos mollets. Repoussez le, il s’éloignera de quelques pas, tournez le dos, il attaquera, sans aucune honte. Il n’apprend jamais, ne retient les leçons que difficilement, n’en f ait toujours qu’à sa tête et mord bien souvent les doigts de son puriste. Si ce dernier à osé lui apposer sa marque, Psoria se venge en le marquant à son tour… de coup de dents.

      Qui donc pourrait être assez fou pour vouloir de ce démon là comme garde du corps ? Cette espèce d’ersatz qui ne cesse d’injurier ? De chercher la moindre faille ? Des gens par le passé se l’arrachèrent, le grand Kaeso Indomitio « l’indompté », fidèle serviteur, grand, noir, au sourire affable, tendant d’une main gantée un verre d’un vin blanc agréable. Daniel aurait pu même profiter de ce serviteur là s’il n’avait pas volontairement raté l’invocation. « C’était pourtant simple » harangue souvent le démon. A croire que non. Quand on l’arracha de nouveau au ventre des enfers, on ne lui offrit pas le corps du parfait servant mais une erreur de proportion, un simple échec de construction. Et il eut tant de mal à s’y glisser que sa colère s’en trouva décuplée et qu’il fit sauter un à un les verrous de la marque sous les doigts de Daniel. Si la marque démoniaque est cintrée de dizaine de petits points de contention pour marquer l’appartenance des démons à leurs puristes, celle de Psoria n’en possède que deux ou trois. Il est libre, ou du moins bien plus que tous ses confrères. Se rebeller contre son maitre, il le conçoit même s’il ne le peut pas. Le tuer, encore mieux, mais impossible. Il ressasse dans un grand tourbillon toutes les pensées que sa servitude incomplète lui permet de posséder, de retourner encore et encore. C’est un incontrôlable petit tyran, qui cause le plus de mal possible à son maitre depuis les deux semaines qu’il est ici, se lance dans des bras de fer perdu d’avance avec Daniel et lui pourrira la vie autant qu’il le peut. Si la plupart des puristes peuvent se permettre quelques ordres vagues en comptant sur la bonhomie de leur démon, Daniel est ici obligé de penser à chaque détail, comme un architecte du contrôle. Demander un thé serait une grave erreur, car le démon aurait tôt fait d’y verser du sel, du safran ou autre produit qui ferait jaillir Daniel de son fauteuil. Il faudrait d’ailleurs aussi préciser qu’il le souhaiterait dans une tasse et non pas dans un pot de peinture, avec une cuillère propre et n’ayant pas servi à donner la pâtée à un quelconque animal. Préciser sans doute aussi que le sucre n’aura pas du tomber par terre, que le couteau à beurre n’aura pas du être planté dans la bonde de l’évier. Il obéit aux ordres oui, mais il a cette effroyable capacité d’interpréter et de haïr librement la personne qui l’a doté d’un corps ridicule.

      Haïr, ah Daniel, sans doute vois-tu tous les éclairs qui te frappent quand tu tournes le dos, jaillissant directement de ses iris électriques. Si tu savais comme il te hait, toi et ta gueule casse qui lui rappelle son propre corps, ta propre erreur. Et cette intelligence qu’il ne saisit pas. Psoria se sait peu intelligent, tout en pulsion, en émotion pile ou face. « Ca passe ou ça casse » serait surement son dicton le plus fidèle. Malheureusement, les choses se cassent bien plus souvent quand il y fourre son nez. Fidèle servant, mais seulement du Diable, il fut d’une efficacité redoutable lors de ses précédentes incarnations, pliant des vœux d’une rare difficulté en quelques mois, voir même semaines. Il ne s’embarrasse pas des a priori d’une conscience morale, cherche à quitter le plus vite possible la Terre pour revenir se nicher dans les alvéoles du sixième sous-sol. Si des servants s’attachent parfois à leur humain, Psoria n’en a jamais fait l’expérience. Il déteste l’espèce humaine, sa fragilité, ses afflictions morale, et leur puanteur.
      C’est un diable.


    NOTHING ELSE TO HIDE ?
    • Rêve, Ambition : Les rêves ne sont pas des choses que l’on laisse à la portée des démons, se sont là des capacités bien trop précieuses pour des cœurs aussi noirs. Non vraiment, ce serait irresponsable. Quand aux ambitions, elles sont claires depuis son arrivée au service de son Puriste, terminer le plus vite possible son contrat et retourner en enfer, une belle âme juteuse sous le bras (ou ailleurs, selon la place disponible).
    • Cauchemar, Phobies : Il ne faut pas se leurrer. Les mauvais rêves ne cauchemardent pas et ne possèdent pas de quelconques phobies. Quand il aura passé un peu plus de temps sur Terre, peut-être. Cependant, devenir un doyen des servants le ferait profondément chier, il faut l’avouer.
    • Fantasme : Non, mais ? Vous l’avez vu ?! Psoria est un fantasme à lui tout seul ! Davantage, vous n’aimeriez pas savoir ce qui passe dans les recoins de son cerveau malade.


    AND WHAT ELSE ? NESCAFE

    • Signes particuliers : Non. Je ne mentionnerais pas sa taille de nain de jardin et son mauvais caractère. Ah si, merde. Je viens de le faire. Psoria fait jeune, avec sa silhouette d'adolescent mais est mentalement plus vieux qu'on ne peut le penser (et que ses crises de colère laissent à deviner d'ailleurs).
    • Groupe : Servant
    • Travail : Domestique de Daniel Hawkins. Servant aussi, quand il s’en rappelle.



    IN REAL LIFE
    • Pseudonyme : Noa
    • Âge : 19 ans
    • Comment avez vous connu le forum ? Mystère (roll)
    • Comment trouvez vous l'intrigue du forum ? Mystère (roll)
    • Personnage sur l’avatar : Personne. Une création d’Enayla
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Haku A. Konoe

Haku A. Konoe


† Date d'inscription : 04/01/2009
† NBR MSG : 34
† Sexe : Masculin

† Citation : Serais-tu aussi chaste que la glace et aussi pure que la neige, tu n'échapperais pas à la calomnie.
† Amant(e) / Âme-Soeur : Mon coeur n'appartient pas hélas à une seule personne, et je ne saurais dire qui est le premier.
† Titre : Sang-Pur.


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MessageSujet: Re: Psoriasis Medicis   Psoriasis Medicis Icon_minitimeSam 14 Mar - 12:48

Que dire si ce n'est que je trouve ce personnage fabuleux, que je suis fan du style d'écriture, que je n'ai relevé aucune faute, que l'idée est très originale (pauvre Psoria) et que je te valide sur le champ, tout simplement.

J'ai hâte d'en lire plus, bon séjour sur Mad Tea Party (en espérant qu'il tienne plus longtemps qu'Autopsied =D)
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http://chastily.livejournal.com
 
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